EVENEMENT / CRITIQUE : Looper
Lieu original pour film original : Looper au Royal Monceau
Je ne savais pas du tout que cet hôtel possédait sa propre salle de projection. Siège large et hyper confortable : le bonheur total. Alexandre Poncet de Mad Movie nous présente le film, déjà ému par la qualité du scénario. La salle plonge dans le noir, c’est parti …..
….. Looper on en a entendu que du bien partout ; voir du très très bien partout partout. Alors mon avis sur le film que la critique encense ?!
Faisons d’abord un bond en arrière sur la soirée SND (ICI) avec mes appréhensions : la bande annonce qui nous avait été présenté nous montrai un film loin des remarques incroyables sur la qualité du scénario et l’intelligence de l’histoire ; personnellement je m’attendais plus à un Duo Willis/Gordon-Levitt partant en simple guerre contre la méchante mafia avec une pseudo excuse de voyage dans le temps.
Et bien les critiques ont raison, non pas qu’il soit trop intellectuel car ma seule déception sera que partant de ce constat je m’attendais à plus de complexité dans l’espace temps(armée des 12 singes), mais que le thème du voyage dans le temps est perçu de façon froide, sans artifice ni explication(jusqu’à une auto dérision flagrante sur ce point), qui le rend presque réel.
Le synopsis que je pense tout le monde commence à connaître : Les loopers sont des tueurs à gagent qui exécutent à peine arrivé des individus cagoulés et menottés venant du futur(par l’intermédiaire de la mafia locale). Que se passe t il le jour où le looper voit son propre soi plus vieux de 30 ans et ne le tue pas ? De cette base il faut ajouter un élément qui va poser plus de question : pourquoi son double du futur n’est pas menotté et sans cagoule ? Bien que la réponse soit amené assez vite, ce détail va permettre de garder la trame du film.
La film va donc se porter sur la confrontation entre les prérogatives de l’un et de l’autre. Car bien qu’étant la même personne, la maturité du vieux Joe(Bruce Willis) apportant son lot de raisonnabilité alors que la fougue du jeune Joe (Joseph Gordon-Levitt) aura à lui le coté impulsif,les faits du passé et du futur font faire en sorte qu’ils prennent deux chemins physiques et spirituels tout a fait différent. On ne saura alors jamais vers quel personnage s’attacher ; d’un autre coté logique puisque c’est la même personne.
La projection a été suivi d’un jeu de question/réponse d’une heure avec le réalisateur Rian Johnson. Ce dernier me répondant simplement à ma question sur le pourquoi d’un maquillage pour rendre Joseph Gordon-Levitt ressemblant à Bruce Willis jeune plutôt que des effets spéciaux : Budget d’une part et humanité des émotions d’autre part. Cette discussion aura également permit de connaître beaucoup d’anecdote sur le film : le choix de l’Asie plutôt que la France pour une question de budget(bis), la difficulté à faire dire une phrase en français à Bruce Willis, ou encore qu’une des scènes les plus terribles du film soit directement tiré du manga Domü de Katsuhiro Otomo. Dernier chose avoué par le réalisateur : 45 minutes de scènes supplémentaires sur le blu-ray.
Au final sans être donc un blockbuster ou le film de l’année : j’ai beaucoup aimé looper et je le rapprochai de films de type Moon, où la science fiction (ou plutôt le terme fantastique ici si on se réferre au propos de Rian Johnson sur le voyage dans le temps) ne prend pas le pas sur l’histoire.
Et si on veut parfaire ses connaissances sur le voyage dans le temps je conseil à tous le superbe Timecrimes ou le fil temporaire est parfaitement logique
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