CRITIQUE : Dredd
Un justicier masqué ! Zorro ? … mais non : Dredd
La critique était passablement mauvaise et j’avais passé mon chemin sur ce film. Séance de rattrapage donc avec une projection dans les locaux de metropolitan.
Ralenti d’un nouveau genre et une 3D habile,tout cela dans un monde plus proche du comics …. Ok lançons la projection.
Synopsis rapide : Dans la ville de mega city one, les policiers d’un nouveau genre sont également juges et bourreaux. Dans l’univers quotidien, Dredd va prendre sous son aile la « rookie » Anderson pour une mission qui semblait être de « routine » . Ce retrouvant enfermé dans un immeuble, un seul objectif : tuer le big boss tout en haut.
Oui la trame principale ressemble à The Raid qui lui même copiai sur Donkey Kong qui copiai …… Mais qu’importe …..
…. nous sommes ici sur un divertissement (oui je défends aussi resident evil par exemple), jouissif et violent. Je me suis regardé le dredd de Stallone hier pour avoir un avis frais sur ce dredd cuvé 2012. Dans le film de 1995 nous avions une touche d’humour amené par Rob Schneider, des phrases répétés pour marquer le moment « j’étais sur que vous diriez ça », un contexte global politique, un futur angélique (cyborg, voiture volante, floppé d’immeuble) des tenus dignes de flash gordon (impossible à porter en patrouille) et finalement ce dernier très peu porté.
Table rase ici : Univers futuriste sans fioriture et froid, une délinquance sale et un dredd humain. Dans la vague des univers réalistes initiés depuis batman et le futur man of steel ; Dredd réponds donc à ces nouvelles exigences avec brio. Le scénario est basique mais efficace et traité avec vigueur, pas le temps de s’ennuyer. Karl Urban dans le rôle titre ; on peut le trouver sans saveur et « raide », mais c’est une des caractéristiques du personnage. Et pas facile de faire jouer un acteur plus connu si l’on ne voit que la moitié de son visage. Dans ce lot Olivia Thirlby en Blonde s’en sort plutôt pas mal et seule Lena Headey est très moyenne ; la préférant dans 300 ou Terminator (Son sort n’est finalement que ce qu’elle mérite ).
La troisième dimension est justifiée par les plans de hauteur ; et les impressions de vertiges sont probants. Les super ralenti sont dus à la drogue SLO-MO et donc le moyen de faire passer cette technologie de caméra est pseudo justifié.
Finalement une belle découverte et ma précommande de Dredd 3D est donc maintenu. Bien que j’ai l’impression d’un moche métalpak pour le boîtier métal et non d’un vrai steelbook.
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