BLU-RAY / CRITIQUE : De l’huile sur le feu

Restaurant chinois vs restaurant arabe ….. fight : De l’huile sur le feu

Pas de critique sur le contenant puisque c’est la version pré-presse que j’ai reçu. Le menu est quasi fixe car on ne voit pratiquement pas les passages du film dans la masse jeune situé à entre la sélection et le personnage de Pierrick.

Le seul bonus est un making Of qui a été filmé en HD, redescendu en définition standard(pour un montage moins coûteux ?), et reupscalé pour le blu-ray(donc nous ne sommes même pas dans un conflit de place). Coté film il est présenté en 1080i50 et en 2.35 (assez bizarre pour une comédie mais sûrement une bonne raison du réalisateur).

Un jolie jeu de mot pour ce titre de film mélangeant l’aspect culinaire et tension de voisinage. Le synopsis est très simple : deux restaurants dans une impasse de belleville où l’on sent que la moindre étincelle pourrait tout faire exploser …. et justement ce jour arrive lors d’un quiproquo de chien manger/disparu.

La tension va montée crescendo entre les deux patrons après cet incident. Les pires crasses seront faites de part et d’autre, où l’on attends tout au long du film quelle sera la prochaine attaque,  synonyme de gag(et encore).

Epaulé par une seconde histoire d’amourette entre les deux ados des clans opposés . Plus une troisième histoire des jeunes enfants complices ; qui finalement bien qu’ouvrant le film et jouant sur le final sera insignifiante.

Le réalisateur Nicolas Benamou, qui a commencé sa carrière sur le morning live, fait appel justement en caméo à Michael Young et Vincent Desagnat (personnellement que je n’arrive toujours pas à trouver drôle ). Mais aussi Julie Ferrier, Jérome commandeur ou encore les kaïra shopping.

Et le casting principale :

  • Coté Empire du Dragon : Vincent Lacoste dans son rôle de je suis un asiatique refoulé fait aussi mauvais que les pseudo otaku que l’on rencontre à Japan expo, Tien Shue pense qu’en faisant la grimace il masquera son mauvais jeu d’acteur(d’ailleurs il parle mieux dans le film qu’en réalité dans le making of)
  • Coté Beurger King : Que du bon avec Alice Belaïdi qui prouve qu’elle est bien plus qu’une pseudo Leïla Bekhti, et Nader Boussandel est tout à fait à l’aise dans son rôle de petit frère qui n’a pas inventé le fil à couper le beurre.

De l’huile sur le feu est au final une petite comédie Française sans réelle prétention mais avec un pitch original. Le concept manque  de profondeur et de vrai humour sur les dialogues : on se le garde pour un visionnage quand ça passera en première partie de soirée sur une chaîne nationale (qui sera d’ailleurs surement recadrer en 1.78 pour le coups)

 

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