CRITIQUE : Docteur Frankenstein
Revisite du mythe : Docteur Frankenstein
Dans la lignée de Hercules ou encore Dracula untold, Docteur Frankenstein nous raconte l’histoire de l’homme derrière le mythe. Bon nous n’en sommes qu’a la 45 ème adaptation du roman de Mary Shelley, un vent de fraîcheur est nécessaire.
Dés les premières minutes, c’est la rencontre improbable entre le bossu répugnant (Daniel Radcliffe fait le actor studio version Gollum) travaillant dans un cirque glauque, et le scientifique (James McAvoy jouant divinement sur le même ton que Ordure !) en mal de reconnaissance. Le rythme du début du film est un copié du style de Guy Ritchie : ralenti dans l’action, surimpression, zoom, accélération …. mais malheureusement Paul McGuigan (dont je n’ai pas vu ses réalisations sur la série Sherlock) n’a pas la patte de l’artiste.
La réunion des deux acolytes fonctionnent bien et plusieurs scènes de la trame principale prennent un sacré plaisir à être vue : la transformation du bossu, l’enquête policière introverti, le coté schyzo de Victor.
Les histoires connexes par contre – love story en particulier – sont dénués d’intérêts et ne rentre en rien dans la trame du film.
Mention spécial au très bon jeu d’acteur d’Adrew scott ( Mark Ruffalo en plus mince) dans son rôle d’inspecteur plus rongé par ses croyances que son devoir de Justice.
Derniers petits points : musique sublime (merci Graig Armstrong) ; et une traduction du titre anglais que je n’ai pas compris car nous passons de « victor Frankenstein » en version originale à « docteur frankenstein » tout en apprenant dans le film qu’il n’a jamais fini ses études.
Docteur Frankenstein s’en sort donc avec un joli cas d’étude où le film se trouve avec une trame de l’histoire réussi sur laquelle se sont ajoutés des édulcorants et autres additifs sans saveur.
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